

Hyp 1: Les deux chats meurent.

Cependant, l'expérience propose de garder seulement les hypothèses 3 et 4
(celles où l'un des chats meurt).
De ce fait, nous disons que les deux chats sont « empêtrés » et donc le sort de l'un d'eux dépend du sort de l'autre, même si les boîtes sont éloignées dans un espace infini pour
qu'il n'y ait pas d'influence de l'un sur l'autre.
Les chats avaient donc 1/2 de chance pour vivre ou mourir. On les considérait donc comme étant simultanément morts et vivants à la fois.Ils sont donc dits dans un état « superposé ».
Ce n'est que par l'ouverture de la boîte et donc l'observation, qu'il est possible de déterminer l'état de l'animal et ainsi de forcer la décision de la nature.
Et alors il se passe quoi au juste ?
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Le résultat de l'étude veut que même si les deux chats sont physiquement éloignés dans l'espace, la probabilité pour que l'un d'eux meurt et que l'autre vive reste pratiquement
la même.

Cette théorie a été expliquée par transposition à une observation faite sur deux photons.
Les deux photons empêtrés devaient avoir des mouvements de rotation différents et indépendants même s'ils étaient indéfiniment éloignés... sauf que... étrangement l'un d'eux continuait de tourner dans un sens, tandis que l'autre tournait dans le sens contraire !
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Sylvainlelutin, Posté le samedi 27 septembre 2014 10:03
Merci de ton explication :-) J'avais bien compris, en fait, que le rôle de l'observateur est prépondérant dans l'approche de la physique quantique, mais je n'avais jamais encore réalisé à quel point elle était imbriquée avec les calculs de probabilités. En fait, ce qui différencie la physique quantique de la physique newtonienne se situe bien au delà de la différence dans la marge d'erreur des calculs, j'ai l'impression.
(j'ai lu un jour dans un bouquin que la physique newtonienne tolérait une marge d'erreur de 10^-7 alors que la marge d'erreur de la physique quantique est de 10^-14)