Je me souviens avoir ressenti une grande sérénité pendant l'attente dans le sas, juste avant la sortie. Dans le scaphandre, je retrouvais des sensations connues. C'est amusant parce que, lors de mon tout premier essai de combinaison spatiale — c'était dans l'Orlan russe, il y a des années —, j'avais eu l'impression au contraire d'être enfermé dans un cercueil avec juste une vitre devant les yeux. Pour aller sous l'eau avec ça, il ne fallait pas être claustrophobe ! Mais avec l'entraînement, le scaphandre, pourtant rigide, est devenu comme une seconde peau.
-Thomas Pesquet-



